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Réflexions sur la démarche

La viande cause plus de souffrances et de morts que toute autre activité humaine. Que faire ?

Décrire, faire sentir, dénoncer les souffrances et les privations qu’endurent les animaux. Obtenir des réformes ponctuelles interdisant des formes particulières de maltraitance. Remettre en cause le spécisme. Développer les alternatives à la consommation de produits animaux. Promouvoir le végétarisme et le végétalisme.

Mais il est un fait dont on doit prendre acte : la capacité des individus à changer leurs habitudes constitue une force insuffisante pour mettre fin à la boucherie.

La production et la consommation de viande doivent être interdites

Initions un débat public et demandons que la loi prohibe l’usage alimentaire des animaux. Nous avons tort de prendre tout mangeur d’animaux pour un défenseur inconditionnel des abattoirs. Tort d’avoir peur de passer pour des fanatiques qui veulent imposer leur volonté aux autres.

Montrons qu’il s’agit d’une revendication recevable et réaliste. Expliquons en quoi cette mesure est nécessaire. Il est bien d’autres domaines où le public comprend le besoin de passer par la voie politique : la bonne volonté des consommateurs ne suffit pas à mettre fin au calvaire des animaux élevés, chassés ou pêchés, tout comme la bonne volonté des automobilistes ne suffit pas à réduire l’insécurité routière.

C’est possible !

Partout dans le monde, la majorité de la population pense déjà qu'il ne faut pas faire souffrir ni tuer un animal sans raison sérieuse. Même dans les sociétés les plus attachées aux libertés individuelles, il est admis que les pratiques qui nuisent à autrui doivent être interdites. La viande n’est pas nécessaire pour vivre en bonne santé, et les torts causés aux animaux destinés à la consommation humaine sont immenses. Abolir la viande, c’est mettre la loi en conformité avec la morale commune.

Des usages millénaires peuvent disparaître

Au XVIII siècle, l'esclavage des humains était légal. Ce monde de servitude semblait appartenir à l’ordre naturel des choses : les Grecs et les Romains avaient des esclaves ; les Incas et les Aztèques avaient des esclaves...

C’est ainsi qu’était le monde – notre monde – jusqu’à il y a seulement deux siècles, et pour la plupart des gens, il était impensable qu’il puisse en être autrement. Pourtant, quelques décennies plus tard, l’esclavage était aboli.

Bâtir un mouvement mondial pour l’abolition de la viande

Faisons entendre la revendication d’abolition à notre niveau, chacun à notre manière, et œuvrons à tisser les liens qui jetteront les bases d’un mouvement international qui la porte.

Ce projet reposera sur des initiatives plurielles, de la même façon que la revendication d’abolition de l’esclavage a été soutenue par des groupes et individus très divers.

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